Voici un petit RP que je viens de pondre, qui relate la "vie d'Aenissa" (avant qu'elle ne devienne undead quoi :p ).
Aenissa… Aujourd’hui, elle se plait à répandre la mort parmi les rangs de l’Alliance, et en ferais volontiers de même avec la Horde si la Dame Blanche, Sylvanas Coursevent n’avait pas souligné « l’utilité » que des gens aussi mal élevés, et aussi puants pouvaient avoir. Il n’y avait qu’auprès de certains de ses confrères réprouvés, ainsi qu’envers les elfes de sangs, eux aussi soumis à une accoutumance, qu’elle se sentait en bonne compagnie.
Dépendance… Si pour les Sin’Dorei il était question de magie, c’était beaucoup plus sinistre en ce qui concernait Aenissa. Ce qu’elle aimait, c’était la douleur. L’infliger ou la recevoir, peu lui importait, et son esprit torturé était bien incapable de faire la différence entre souffrance et jouissance. Certains compagnons de route avaient même pu la voir s’automutiler pour générer cette souffrance.
La souffrance est sa seule motivation, et c’est cette recherche de la souffrance ultime qui a mené Aenissa dans sa quête de pouvoir, dont l’ultime but serait encore plus de souffrance dans le monde.
Aenissa est née d’une jeune mère – tout juste sortie de l’adolescence quand elle se mariait - qui avait su se hisser dans la noblesse mineure de Lordaeron en jouant de ses charmes pour se trouver une place auprès d’un mari romantique, et surtout naïf. Cette mère fût le premier modèle d’Aenissa : aucun respect de soi-même pour atteindre des objectifs, seul le résultat compte. Quand quelques années plus tard Aenissa entrait à Dalaran pour suivre les voies de la magie, elle ne montra pas la moindre habileté dans le maniement des éléments ou des arcanes. Elle employa alors la méthode qu’avait utilisé sa mère pour mener une vie confortable là-bas, se retrouvant parfois à partager la couche de maîtres qui étaient de 50 ans son aîné.
Un jour pourtant, alors que le Roi de Lordaeron avait envoyé un émissaire à Dalaran, elle tomba désespérément amoureuse d’un garde de l’aristocrate. Quelques mots furent échanger, et Aenissa appris où elle pourrait retrouver cet homme dans quelques temps : à Stratholme.
Elle fit aussitôt son paquetage et partir pour Stratholme en attendant la venu de son beau chevalier. Il vint peu après, en accompagnant Arthas… Ce dernier avait ordonné la mise à mort de chacun des habitants de la ville pour enrayer la peste du Fléau qui se répandait. Accourant vers son aimé, elle fût accueillie d’un coup d’épée en niveau de la gorge, assez faible pour lui promettre une mort lente et douloureuse. Agonisante, elle vit Arthas pourfendre le démon Malganis qui disparu dans un cri d’extase, lui révélant la source du Fléau à Nordfendre. Ce cri la troubla au point de tirer du plaisir de ses blessures, et elle mourut un sourire dément aux lèvres.